mardi 16 octobre 2007

PARADOXE


Comment est-il possible que nous soyons les plus gros consommateurs de cannabis alors que nous avons un des systèmes les plus répressifs d'Europe en la matière?

Certains pays d'Europe sont plus tolérants que nous, on pense souvent aux Pays-bas, mais ils ne sont pas les plus permissifs en la matière, la loi Espagnole révisée en 2006 semble bien moins tournée vers un contrôle économique du marché comme aux Pays-bas, que vers une libéralisation des pratiques, puisque les simples consommateurs peuvent dorénavant cultiver le cannabis chez-eux, ce qui n'est pas le cas dans le plat pays (malgré une faible amende: 25 euros par plants).

Certains politiques pensent que la politique répressive actuelle diminue l'efficacité de la prévention. Le discours officiel étant plutôt diabolisateur, les jeunes constatent eux-même le décalage entre la vision officielle et la réalité de la consommation occasionnelle. Les efforts de prévention sont donc plus complexes, puisqu'un adulte va devoir expliquer ce qu'est effectivement le cannabis pour en informer correctement le consommateur, de façon à ce que celui-ci puisse prendre conscience des risques réels liés aux dangers d'une consommation régulière. Et ce faisant, la démarche de prévention se trouve en décalage par rapport au discours officiel.

Plutôt que de développer une réelle politique vis-à-vis du cannabis, nous nous efforçons aujourd'hui d'en punir les consommateurs. Nous sommes donc confrontés à trois problèmes majeurs vis-à-vis du cannabis: L'augmentation régulière du nombre de consommateurs, le marché noir, et un déficit en matière de prévention.

Nous avons vu que le problème de la prévention était lié à celui du discours officiel. L'augmentation du nombre de consommateurs semble ne pas trouver de solutions dans l'augmentation des sanctions encourues, ni par l'adoption des peines plancher (quoique nous n'ayons pas encore de recul suffisant). Et le marché noir reste l'un des modes de diffusion du cannabis le plus répandu, avec les risques inhérents: délinquance, produit trafiqué et donc parfois dangereux, qualité du produit incontrôlable.

Certains pays ont fait le choix du contrôle économique, ce qui permet de financer une partie de la prévention et de contrôler la qualité des produits mis-en-vente (Pays-bas).
D'autres ont préféré mettre fin au marché noir en autorisant la culture personnelle de quelques plants (Espagne).
Et tous deux y gagnent, puisqu'ils éliminent progressivement le marché noir et ses risques en conservant un contrôle relatif sur la consommation de leurs habitants (nombre de plants ou prix du marché!)
Et ces deux pays ne semble pas fabriquer plus de toxicomanes que la France. Le mode d'approvisionnement illégal en France contribuerait même à faire augmenter les quantités individuelles consommées. Les consommateurs réguliers ou occasionnels ne pouvant bénéficier d'un approvisionnement stable, ils achètent de plus grande quantités et fument donc plus et plus souvent.

Cela peut sembler paradoxale, mais il y a de fortes chances pour que les quantités consommées par les Français diminuent si l'Etat adopte une politique plus tolérante envers les consommateurs et les petits cultivateurs et plus énergiques vis-à-vis des trafiquants. Une sorte de dépénalisation doublée d'une pénalisation, qui tiendrait compte de la dangerosité des produits mis en cause et de la gravité des acts. La trop grande uniformité de la loi française et son application hétérogène sur le territoire créent une source d'incertitude, parfois d'impunité et dans d'autres cas des exemples d'une rare sévérité...

dimanche 14 octobre 2007

Simulation combats spatiaux, gratuite et on-line!!!




J'ai découvert cette semaine un jeu vidéo auquel j'aurais aimé jouer depuis plusieurs années... Et pour cause, il existe depuis l'année 2000. Visuellement, il est très réussi, puisqu'il atteint au moins le niveau du célèbre Homeworld. Mais c'est surtout par son concept qu'il se démarque, puisque chacun des vaisseaux mis en jeu dans une partie (jusqu'à 200) est contrôlé par un humain!!! Il y a même certains vaisseaux, par exemple les bombardiers, où vous devez embarquer vos coéquipiers pour que ces derniers prennent le contrôle des tourelles, faute de quoi votre vaisseau ne présente qu'un intérêt limité.

Le commandement est également une composante très importante dans ce jeu, puisque chaque armée possède une organisation hiérarchique et un commandant, chargé de distribuer des missions, donner des ordres et collecter les ressources... Il est donc possible de jouer à ce jeu alternativement comme un jeu de stratégie ou une simulation spatiale. Dans les deux cas, il s'agit d'une simulation, assez réaliste, et non d'un "shoot them up" classique ou il suffit de tirer dans tous les sens! Ici il vous faudra choisir les missiles et les armes que vous installerez dans vos vaisseaux, penser à installer un bouclier énergétique, des contre-mesures, voir un générateur de mines...
Cerise sur le gâteau, lorsque vous vous faites descendre, vous êtes éjecté dans une espèce de capsule de survie:"lifepod", et il vous faut rallier la base avant de prendre un nouveau vaisseau, ce qui vous laisse le temps d'étudier le jeu et de communiquer avec vos co-équipiers...
Il vous faudra prendre garde aux ordres, et aux commentaires de vos partenaires... La coordination au sein d'une équipe est un point essentiel. Voici une petite vidéo présentant des phases de jeu, vous pouvez zapper le premier tiers de la vidéo dont l'intérêt est limité!!

Pour ne rien gâcher, votre profil étant mémorisé par les serveurs, vos exploits sont comptabilisés, et votre grade évolue au cours du temps.
Il me reste à vous signaler les deux défauts majeurs de ce jeu (tout est relatif...):
Ce jeu est édité par Microsoft; c'est là son plus grave défaut!!! Je ne sais si une version mac existe? Mais les amateurs se sont peut-être amusés à la trouver, n'hésitez pas à mettre un lien si jamais...
Le deuxième défaut, c'est qu'il est en Anglais, mais rassurez-vous, il ne faut pas avoir fait des années d'anglais pour comprendre, un niveau moyen de lycéen suffit amplement pour apprendre à jouer et communiquer avec son équipe... D'autant qu'un grand nombre de communications sont prédéfinies en raccourcis!!!


La bande annonce!!!


lundi 1 octobre 2007


Voici la voiture du futur, non par son désign, alléchant, mais bien par sa motorisation. Mesdames et messieurs, ce véhicule fonctionne à l'air! Pour être précis, il fonctionne à l'air comprimé. Deux bombonnes se situent sous le véhicule, et permettent de stocker de l'air à une pression acceptable (300 bars: soit 300 fois la pression de l'air ambiant environ). Une "quasi-turbine" permet ensuite de faire tourner les roues, par un système de pistons disposées sur un cadre de forme ovale. Ce qui permet d'atteindre une autonomie d'environ 200km à une vitesse maximale de 110km/heure. Vous allez me dire, 200km c'est loin de me suffire! Justement là où cela devient intéressant, c'est que le moteur est polyvalent, et que vous pouvez roulez également à l'essence... Dans ce cas vous consommerez guerre plus de 2 litres au 100km, ce qui vous permettra de faire jusqu'à 1500km avec un seul plein!
De plus si le concept se développe, il pourrait exister des réservoirs d'air comprimé à côté des pompes classiques, ce qui aurait pour avantage de pouvoir faire un plein en 2 secondes chrono (par simple transfert de pression entre votre réservoir et la station d'air). De plus le plein pourrait être très économique.
Ce concept existe depuis une dizaine d'années. Apparemment personne n'a voulu miser sur cette idée pourtant extrêmement porteuse (surtout lorsque le baril est à 80 dollars)! Le seul à avoir eu le courage de s'engager dans cette voie est le constructeur indien TATA MOTORS, qui a acheté la licence pour l'inde à la société française MDI. Il ne reste plus qu'à attendre que l'exportation indienne parvienne jusqu'à nous.





http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=citycats